Jose-Loav Ramos

elev5PROMOTION : 2008-2010
BAC : STI Génie Electrotechnique
PREPA : TSI
ECOLE : Doctorant société NOVATEM SAS Toulouse

 

Mexicain, j’ai fait une STI Électrotechnique au Lycée Franco-Mexicain. Jusqu’en terminale j’étais très mauvais en maths. D’ailleurs j’avais redoublé ma 2nde… Je me rappelle que j’avais du mal à faire des sommes de fractions en 1ère… C’est pour dire. Par contre j’étais très bon en mécanique, en électrotechnique et en physique. Du coup j’étais bien parti pour faire un BTS en maintenance industrielle. Mon professeur de physique à l’époque m’avait mis l’idée dans la tête de faire une prépa en début de terminale et je me suis mis à bosser les maths. Bilan des courses, au bac j’ai décroché un bon petit 12 en maths et 16 et quelques à la moyenne générale. Bref, j’étais parti pour la prépa !

Ça a été dur, très dur la première année. Mes capacités limitées en maths se sont fait sentir dès mon arrivée. Mais on est bien encadré et j’ai pu bosser dans de bonnes conditions et je n’ai fait que ça. Ça n’a pas l’air passionnant, mais bon, c’est le passage obligé. La deuxième année, je suis arrivé en sachant comment ça se passait. Il fallait se donner à fond. Je l’ai fait. J’ai travaillé très dur et puis ça passe très vite. Pendant les vacances je bossais beaucoup. En math ça s’améliorait, mais parce que je faisais en sorte de travailler le plus possible en profitant du fait que l’anglais c’était de la rigolade, la mécanique j’étais bon, l’électrotechnique aussi et la physique ça allait.

Mon école ne prenait qu’un TSI par an en électrotechnique. Comment j’allais faire pour être classé pour avoir la seule place à l’ENSEEIHT ? J’ai tellement bien bossé (en qualité de travail et en hygiène de vie) que je me suis retrouvé 19ème à CCP et j’ai eu mon école. Je vous dit tout ça parce dans mon expérience, il n’y a pas d’archétype parfait pour faire une prépa. Les profs que vous allez avoir à Saint-Cricq vous le feront comprendre. C’est dur et il faut bosser mais le délire vaut le coup.

J’ai travaillé à Paris dans un bureau d’étude de Mécachrome qui concevait à l’époque le moteur de la Peugeot LMP1 908 et les moteurs de GP2. J’ai travaillé dans le calcul mécanique de structures et dans l’hybridation d’un turboréacteur de 100daN. Ceci a duré 6 mois en attendant la validation de ma thèse. Depuis février je prépare ma thèse de doctorat. Pourquoi ? Car je veux me spécialiser pour devenir expert dans mon domaine (conception de systèmes mécatroniques de puissance) pour l’industrie automobile ou aéronautique. Concernant mon entreprise NOVATEM SAS, c'est une TPE (6 salariés et un thésard (moi)) toulousaine qui est spécialisée dans l'électrodynamique appliquée à la conception d'actionneurs (machines) électriques à haute vitesse (>50 000 tr/mn) pour l'aéronautique et l'automobile.